Nous recevons de nombreux appels de potentiels clients souhaitant réaliser un projet de réalité virtuelle. Lorsque nous leur envoyons le coût estimé pour leur projet ou un devis, ils sont souvent surpris du prix. Beaucoup supposent que la réalisation d’une application de réalité virtuelle est similaire à la création d’une simple présentation PowerPoint ou d’une vidéo. Hélas, ce n’est pas le cas.
Dans cet article, nous approfondissons davantage les différents facteurs qui influencent le coût d’un projet VR. Nous espérons que cela pourra vous aider à budgétiser vos projets VR et à comprendre que derrière ces projets se cache un énorme travail à réaliser.
Si vous voulez des détails plus précises, nous avons révélé les vrais prix des prestations VR à travers des études de cas de nos propres prestations dans cet autre article.
[Temps de lecture : 12 minutes]
Facteurs influençant le coût d'une prestation VR :
La création de contenus 3D
a) Quantité de contenu 3D
Ce facteur est probablement le plus important dans la détermination du coût d’une expérience de réalité virtuelle.
Plus il y a d’objets 3D à créer, plus les graphistes 3D devront investir de temps et d’efforts. Bien qu’il soit possible d’utiliser des objets 3D existants pour réduire les coûts, il est important de noter que la création de contenu 3D personnalisé est souvent nécessaire pour garantir la cohérence graphique et répondre aux besoins spécifiques du client. En conséquence, la création de contenus 3D représente généralement la composante la plus coûteuse d’un projet de réalité virtuelle.
b. Nature de graphismes
Les graphismes dans une expérience de réalité virtuelle peuvent être statiques ou dynamiques. Pa rexemple, des objets immobiles dans un décor sont des éléments graphiques statiques, tels qu’une maison, une rue ou une montage vue de loin.
Les objets 3D statiques sont les moins coûteux à créer, mais dès lors qu’un objet doit être animé, par exemple un cheval ou tout autre animal, le coût de la création graphique augmente significativement car les objets doivent être animés.
L’animation 3D exige un travail plus approfondi de la part des graphistes 3D, ce qui a un impact sur le budget global du projet.
c. Qualité du rendu graphique
La qualité du rendu graphique est un facteur essentiel qui influence également le coût d’une expérience de réalité virtuelle.
Il est important de noter que, bien que les casques VR offrent une expérience immersive, ils ne peuvent pas rivaliser avec les graphismes hyper-réalistes et interactifs des jeux sur PC ou PlayStation. En revanche, les expériences VR peuvent être largement plus immersives.
Dans ce contexte de qualité de rendu, on peut diviser les graphismes en réalité virtuelle en deux catégories : high-poly et low-poly.
- Modèles de réalité virtuelle « high-poly » : Les modèles high-poly sont gourmands en ressources, nécessitant de nombreux polygones pour créer des modèles 3D détaillés. Par exemple, un personnage high-poly peut présenter des expressions faciales complexes. Cependant, les casques VR actuels ne peuvent pas prendre en charge de nombreux modèles high-poly sans compromettre les performances de l’application.
- Les modèles low-poly sont conçus avec moins de polygones, ce qui les rend plus adaptés à la réalité virtuelle avec l’inconvenient qu’ils sont moins détaillés. Ils ont plutôt « cartonnish ».
Quel approche choisir ?
Le choix entre high-poly et low-poly dans une application VR a un impact significatif sur le budget. Les modèles low-poly sont plus abordables à créer et offrent de meilleures performances dans une application VR. Cela s’applique non seulement aux personnages, mais aussi au décor virtuel. Si votre choix porte sur des rendus très réalistes il faut être prêt à dépenser plus d’argent.
De plus, le niveau de détail graphique doit être soigneusement évalué en fonction des capacités des casques VR pour garantir une expérience fluide et immersive. Par exemple, un casque HTC Vive va avoir des graphisms plus réalistes que un casque Meta Quest 3, avec la disavantage que le HTC Vive doit être branché à un ordinateur, tandi que le Meta Quest 3 est totalement autonome.
Il y a deux points importants à considérer ici : Premièrement, il ne faut pas penser que les objets créés avec des rendus de type « low poly » manquent de qualité. Ils correspondent simplement à un style graphique spécifique répondant aux contraintes des casques VR. Deuxièmement, lorsque vous voyez des graphismes low-poly présentés par une agence de VR, ils ne reflètent souvent pas uniquement les compétences techniques de cette entreprise, mais plutôt le budget alloué par le client à son projet. De notre côté, nous préferons toujours le rendu plutôt réaliste, mais nous nous adaptons toujours au budget de nos clients.
d) Enregistrements et captures des photos et vidéos 360°
La création de vidéos ou de photos 360° pour des environnements virtuels, l’enregistrement de voix, ou la capture de mouvements peuvent engendrer des coûts supplémentaires.
En général, dans notre cas, l’étape de pre-production implique la visite sur place du site afin de créer en interne un cahier de charges. Ensuite, pour la capture des photos et vidéos, nous avons besoin de 2 personnes au minima : un réalisateur et son assistant. Et souvent, il faut compter dans le devis, les frais des déplacement, l’hebergement, etc.
Enfin, l’étape de post-production et distribution (sur des plateformes dediées) a besoin d’une équipe d’édition (en général 1 ou 2 personnes, selon l’urgence du projet).
e) Conception sonore
La création d’effets sonores, de musiques ou de doublages peut ajouter un coût supplémentaire, notamment si vous optez pour une conception sonore personnalisée.
Tous ces bruitages et effets sonores sont indispensables dans une expérience immersive et ne doivent être negligés.
L’élaboration d’un scénario sous forme de cahier des charges et le type d’interactions VR à développer
La mise en place d’un scénario joue un rôle crucial dans le coût d’une expérience de réalité virtuelle. La complexité du scénario varie considérablement en fonction de l’objectif de l’application. La création d’un scénario pour une application de marketing visant à promouvoir des produits est très différente de celle d’une application destinée au secteur nucléaire, impliquant la simulation de processus complexes.
La création d’un scénario détaillé nécessite généralement des réunions de conception et de design, ainsi que des échanges réguliers entre le client et le prestataire. Dans de nombreux cas, des visites sur site sont nécessaires pour comprendre l’environnement et les besoins spécifiques du projet. Par exemple, dans le domaine nucléaire, il peut être essentiel de simuler des procédures de sécurité complexes, tandis qu’une application marketing peut se concentrer sur des interactions plus légères et axées sur la promotion de produits.
Voici plusieurs facteurs qui jouent un rôle important dans la création d’un cahier de charges:
- Conception du scénario et histoire immersive : Créer une histoire engageante, des dialogues et des scénarios interactives peut s’avérer un challenge créatif très important.
- Révisions et ajustements : Les modifications, les ajustements et les réunions avec le client (en visio ou sur site) ont un impact sur le coût global de votre projet VR.
- Complexité et détail du scénario : Un scénario plus complexe et détaillé demande davantage de temps et de ressources (souvent techniques) pour sa réalisation, influençant ainsi le budget total de l’expériences en réalité virtuelle.
le facteur : interactions VR à intégrer
Le niveau d’interactivité est un facteur clé dans la détermination du coût d’une expérience de réalité virtuelle.
Si le projet implique des interactions avancées avec des objets virtuels, cela le rend plus complexe et coûteux par rapport à une expérience où l’utilisateur agit principalement en tant que spectateur passif. L’interactivité peut inclure ;
- la manipulation d’objets virtuels, telle que l’ouverture de portes, l’actionnement de boutons, de leviers, etc.
- l’interaction entre les joueurs Par exemple, que les joueurs puissent se voir, se parler, s’entendre,
- la réalisation des choix multiples avec des pop-ups informatifs ou interactifs – soit par la voix, soit avec les mains ou manettes,
- des mouvements dans l’environnement virtuel comme nager, escalader ou grimper des murs, se déplacer dans le monde virtuel, etc.
En conclusion :
Dans les projets interactifs, la conception et la programmation des interactions demandent plus de temps et d’efforts, ce qui peut se traduire par des coûts supplémentaires. En revanche, une application basée uniquement sur des photos ou des vidéos à 360 degrés est généralement
moins interactive et donc moins complexe à développer.
Attention, il ne faut pas croire que des applications avec vidéo 360° sont pas chers, car il faut prendre en compte les coûts associés à la création des photos ou vidéos à 360 degrés, y compris les frais de déplacement. En outre, la post-production et la retouche des médias, en fonction de leur quantité, peuvent également influencer le budget global du projet.
En conclusion, le niveau d’interactivité et la manière dont l’utilisateur interagit avec l’environnement virtuel sont des éléments importants à considérer lors de l’estimation des coûts d’une expérience de réalité virtuelle.
La durée de l’expérience
La durée totale de l’expérience en réalité virtuelle est un autre facteur qui peut influencer le coût du projet.
En général, une expérience plus longue nécessite la création de plus de contenu 3D et d’interactions pourvmaintenir l’engagement de l’utilisateur. Cependant, il existe des exceptions à cette règle.
Par exemple, le projet de Dinoplagne que nous avons réalisé en 2022 a une durée relativement courte, d’environ 6 minutes, mais il a nécessité des coûts élevés (environ 60K €) en raison de la complexité de la création graphique 3D et des interactions spécifiques.
D’un autre côté, un projet comme le module d’Orange, qui dure environ 10 minutes, a été facturé à un coût moins élevé (environ 10K €) en raison de sa nature plus axée sur la formation, avec un contenu interactif plus simple.
Il est essentiel de prendre en compte que la durée de l’expérience n’est qu’un des nombreux facteurs qui influencent le coût. La complexité du contenu, le niveau d’interactivité, la qualité graphique, et d’autres facteurs jouent également un rôle important dans la détermination du budget global.
En résumen, un projet de 3 minutes peut être plus couteux qu’un projet de 30 minutes. Tout va dépendre d’autres facteurs décrits dans ce post.
Les options : multi-utilisateurs, multiplateforme ou avec une interface PC
a) Pour l’option multi-utilisateurs :
L’intégration de la fonctionnalité multi-utilisateurs, permettant à plusieurs personnes de partager la même expérience en réalité virtuelle et d’interagir entre elles, peut considérablement augmenter le coût du projet. Le coût variera en fonction de plusieurs facteurs, notamment le nombre d’objets interactifs à synchroniser entre les joueurs et le degré de complexité des mécaniques de jeu.
En général, l’ajout de la fonction multi-utilisateurs peut représenter un coût supplémentaire d’environ 10 000 €, voire plus, si l’application nécessite une synchronisation avancée de nombreux objets et mécanismes pour permettre une interaction fluide entre les joueurs. Cette fonctionnalité est particulièrement importante pour les expériences en réalité virtuelle où l’interaction sociale et la coopération entre les joueurs sont essentielles.
L’option multi-utilisateurs ajoute une dimension sociale à l’expérience en réalité virtuelle, ce qui peut être un élément de différenciation important, mais cela peut également entraîner des coûts supplémentaires en termes de développement et de programmation pour assurer une expérience fluide et immersive pour tous les participants.
Techniquement parlant, cette fontionnalité implique le développement d’une application VR en réseau local.
b) L’ajout d’une interface PC
Pour offrir une expérience de réalité virtuelle optimale, il est souvent nécessaire d’intégrer une interface PC dédiée. Cette interface permet de résoudre les limitations liées à la diffusion du contenu vers un public plus large, tout en optimisant la communication avec l’application VR. Contrairement à des solutions de diffusion grand public, comme le Chromecast, une interface PC ad-hoc offre plusieurs avantages :
- Optimisation du streaming : L’interface PC permet d’optimiser la transmission des données en ne diffusant que les informations essentielles, telles que les mouvements, les orientations et l’état de la batterie du casque VR et des manettes. Cela améliore considérablement la stabilité de la diffusion et réduit les risques de déconnexions ou de transferts défectueux.
- Bidirectionnalité : Une interface PC ad-hoc permet non seulement de recevoir des informations du casque VR, mais également d’envoyer des commandes et des paramètres à l’application VR. Cela permet de personnaliser et de modifier l’expérience virtuelle en temps réel, ce qui est particulièrement utile pour les formateurs, les médiateurs ou les game masters qui gèrent l’expérience des utilisateurs.
- Des points de vue alternatifs: L’interface PC offre la possibilité de visualiser l’environnement virtuel depuis une perspective différente, comme si l’on était un spectateur externe à la scène. Cette fonctionnalité est précieuse pour surveiller et guider les utilisateurs dans l’environnement VR.
En conclusion :
L’ajout d’une interface PC personnalisée peut représenter un coût supplémentaire pour le projet, généralement autour de 10 000 €, en fonction de la complexité des fonctionnalités requises. Cependant, elle offre des avantages significatifs en termes de personnalisation de l’expérience et de surveillance. On peut eventuellement communiquer entre l’utilisateur PC (par exemple un coach ou administrateur) et l’utilisateur du casque ce qui en fait un investissement très utile pour de nombreuses applications de réalité virtuelle.
c) L’option multiplateforme
Le choix de la plateforme de développement est un facteur essentiel pour le coût d’un projet de réalité virtuelle. Il existe deux options principales, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients :
- Utilisation de logiciels multiplateformes : Cette approche est généralement moins coûteuse et plus efficace en termes de développement. Les logiciels de développement multiplateformes, comme Unity 3D et Unreal Engine, permettent de créer des applications VR compatibles avec plusieurs casques, PC ou même web ce qui réduit les coûts de développement et facilite la maintenance. Cependant, cela peut présenter des limitations en termes de performances et de fonctionnalités spécifiques à certains casques.
- Programmation native (C++, Java pour Android, Objective-C pour iOS) : Cette approche est plus coûteuse mais permet d’obtenir des performances optimales sur des casques spécifiques. Si le budget est illimité et que vous visez la meilleure qualité possible, la programmation native peut être la meilleure option. Elle permet d’exploiter pleinement les capacités de chaque casque, mais cela se traduit par des coûts de développement beaucoup plus élevés et une maintenance plus complexe, car chaque plateforme nécessite une attention particulière.
En général, la plupart des agences VR optent pour l’utilisation de logiciels multiplateformes, tels que Unity 3D ou Unreal Engine, pour créer des applications VR. Cela permet de maximiser la portée de l’application tout en maîtrisant les coûts et en minimisant les problèmes de
maintenance.
Cependant, le choix entre ces deux approches dépendra des objectifs spécifiques du projet et du budget alloué.
La collecte de données et analyse de données
De nombreux projets de formation en réalité virtuelle nécessitent la collecte de données afin d’évaluer et d’améliorer l’expérience de l’utilisateur. Cela peut inclure des informations telles que le temps passé dans certaines zones, l’utilisation d’objets virtuels, les actions entreprises, les zones où le regard se porte, etc.
La collecte de données est essentielle pour comprendre le comportement des utilisateurs et permet de réaliser des rapports, qui peuvent s’avèrer très utiles dans des application VR de formation.
La collecte de données peut être réalisée de différentes manières, et cela dépend des besoins du projet :
- Serveur dédié et backend : Pour stocker et gérer les données collectées, il peut être nécessaire de mettre en place un serveur dédié
avec un backend. Cette infrastructure permet de centraliser les données et de les rendre accessibles au formateur ou à l’analyste. La mise en place d’un serveur avec un backend de base où on puisse voir les différentes données collectées lors de l’expérience VR nour la facturons généralement facturée entre 5 000 € et 7 000 €. - Collecte de données : La collecte de données proprement dite consiste à intégrer des mécanismes de suivi et de stockage des informations pertinentes pendant l’expérience en réalité virtuelle. Le coût de cette étape dépend du nombre d’actions ou d’éléments à tracer, mais il se situe généralement aux alentours de 10 000 €. Par exemple, on pourra collecté des informations du type :
- les objets touchés ou utilisés,
- les zones où l’utilisateur a passé plus de temps
- les endroits où l’utilisateur a regardé plus de temps
- le temps précis des actions réalisées
- etc.
- Analyse de données avancée : Si le projet nécessite une analyse de données plus approfondie, y compris la création de graphiques, de rapports et d’outils d’analyse, les coûts peuvent augmenter considérablement. La complexité de l’analyse et la quantité de données à traiter auront un impact sur le coût final.
Il est importat de définir dès le départ les besoins en collecte de données et en analyse, car cela peut influencer de manière significative le budget total du projet.
La collecte et l’analyse de données offrent des avantages indéniables en termes d’amélioration de la formation et de suivi des performances des utilisateurs, mais elles nécessitent un investissement financier supplémentaire en fonction de la complexité des besoins.
Équipements et maintenance
Le choix du casque de réalité virtuelle est un facteur essentiel qui influencera le coût du projet. À l’heure actuelle, l’Oculus Quest
3 est l’un des casques de réalité virtuelle populaires, offrant un équilibre entre performances et coût. Voici quelques points à considérer :
- Coût du casque VR : Le prix d’achat d’un casque de réalité virtuelle peut varier considérablement en fonction de la marque, du modèle et des fonctionnalités. L’Oculus Quest 3 a un coût moyen d’environ 500 €. Il est essentiel de prendre en compte le coût des casques si vous prévoyez d’en utiliser un grand nombre dans le cadre de votre projet.
- Location de casques VR : Si vous n’avez besoin des casques que pour des événements ponctuels ou des locations à court terme, la location de casques peut être une option économique. Les casques tels que l’Oculus Quest 3 peuvent être loués à environ 80 € par jour. Cependant, il est essentiel denoter que la location peut devenir coûteuse à long terme.
Nous préconisons l’achat de casques de réalité virtuelle, sauf si vous avez besoin d’un grand nombre de casques pour des
événements spécifiques et ponctuels. L’achat de casques vous permet de les utiliser de manière flexible et répétée, ce qui peut être plus rentable sur le long terme, surtout si vous envisagez de développer régulièrement des expériences de réalité virtuelle. Le choix du casque dépendra des besoins spécifiques de votre projet et de votre budget.
Sur la maintenance…
La maintenance est un aspect essentiel à prendre en compte dans la réalité virtuelle, en particulier en raison de l’évolution rapide des
casques et des mises à jour de firmware. Il est recommandé d’allouer un budget pour la maintenance corrective de votre produit VR. Voici quelques points à considérer :
- Tests et améliorations : L’itération, les tests utilisateurs, et les améliorations après la phase de développement initial contribuent également au coût total du projet.
- Budget de maintenance : Il est courant de réserver environ 10 % du coût total du produit VR pour la maintenance. Cette allocation budgétaire permet de couvrir les éventuelles mises à jour du firmware des casques, les correctifs de bugs, les améliorations ou modifications nécessaires, et le maintien de la compatibilité avec de nouvelles versions de casques.
- Suivi des mises à jour : Les fabricants de casques de réalité virtuelle publient régulièrement des mises à jour de firmware pour améliorer les performances, la sécurité et la compatibilité. Il est essentiel de suivre ces mises à jour et de s’assurer que votre application VR fonctionne correctement avec les dernières versions.
- Correction de bugs : Les bugs ou problèmes techniques peuvent survenir, et il est important d’avoir des ressources dédiées à la correction de ces problèmes. Cela peut inclure des correctifs de logiciels, des ajustements de l’expérience utilisateur et des tests de compatibilité.
- Améliorations : À mesure que votre projet de réalité virtuelle évolue, vous pouvez souhaiter apporter des améliorations, ajouter de nouvelles fonctionnalités ou mettre à jour le contenu. La maintenance budgétaire peut également couvrir ces aspects.
En ce qui concerne la maintenance des casques VR, cela est directement liée à la garantie fournie par le fabricant, à savoir 2 ans (même si en réalité, c’est 1 an).
En résumé, la maintenance est un investissement essentiel pour garantir que votre produit de réalité virtuelle continue de fonctionner
correctement et reste à jour. En consacrant un budget à la maintenance, vous vous assurez que votre expérience VR reste pertinente et performante pour vos utilisateurs.
L’urgence du projet, le choix de prestataire et les collaborateurs externes
a) L’urgence du projet
Lorsqu’un projet de réalité virtuelle nécessite une exécution rapide en raison d’échéances serrées ou d’exigences particulières, cela peut avoir un impact significatif sur les coûts. L’urgence du projet signifie que le prestataire doit allouer du temps et des ressources qui ne figuraient pas initialement dans le planning de production de l’entreprise. Les implications de l’urgence du projet sont les
suivantes :
- Mobilisation de ressources supplémentaires : Pour respecter les délais urgents, le prestataire peut être amené à affecter des
ressources supplémentaires, y compris du personnel et du matériel. Cela peut entraîner des coûts supplémentaires pour l’entreprise. - Priorisation du projet : Les projets existants peuvent être repoussés ou mis en attente pour donner la priorité au projet urgent. Cela peut affecter la planification de la société et entraîner des perturbations dans la production.
- Heures supplémentaires et ressources dédiées : Les heures supplémentaires du personnel et la dédication de ressources spécifiques au projet urgent peuvent entraîner des coûts supplémentaires en termes de salaires et d’utilisation de l’infrastructure.
Le coût de l’urgence dépendra de la gravité de la situation et de la rapidité avec laquelle le projet doit être livré. Il est essentiel de discuter ouvertement des exigences en matière de délais et de planification avec le prestataire, car cela peut influencer le budget du projet. En général, plus un projet est urgent, plus les coûts associés à la réaffectation des ressources sont élevés, et il est important de prendre en compte cet élément dans la budgétisation globale du projet.
b) Le choix du prestataire.
Le choix du prestataire est un facteur clé qui peut influencer considérablement le coût d’un projet de réalité virtuelle. Il existe différentes options pour choisir un prestataire, notamment des freelancers, des sociétés spécialisées dans la réalité virtuelle, ou même des prestataires étrangers. Voici comment ce choix peut impacter le budget du projet :
- Freelancers : Les freelancers peuvent offrir des tarifs journaliers inférieurs par rapport à une société spécialisée. Cela peut sembler être une option économique, en particulier pour les projets de petite envergure, d’environ 10K €. Cependant, il existe des inconvénients, tels que l’indisponibilité due à des raisons personnelles (freelance malade ou en vacances), l’absence de ressources multiples (programmeurs, graphistes, etc.), et un manque de stabilité à long terme. La tarification journalière d’un freelance « correct » est généralement d’environ 450 €, la journée.
- Société spécialisée en VR : Les sociétés spécialisées dans la réalité virtuelle, comme la nôtre, ont l’avantage de pouvoir gérer des projets de plus grande envergure. Elles offrent également une continuité, une stabilité et une expertise diversifiée. Cela peut être essentiel pour les projets exigeants et complexes. Le coût journalier d’une société VR, par jour-homme, est généralement d’environ 650 € par jour.
- SSII’s : Ce types de structures type Capgemini, Atos, Accenture etc sont en général les plus chers et les preferés des grandes comptes du secteur nuclear, banquier, etc. Ils n’ont pas, en général, les compétences nécessaires et sous-traitent la prestations à des agences VR comme la notre. Ils sont dans les alenteurs de 1500 € à 3000 € la journée.
- Prestataires étrangers : Certains choisissent d’aller chercher des prestataires à l’étranger, notamment en Chine ou en Afrique, pour réduire les coûts. Cependant, cela peut comporter des risques, notamment en matière de qualité, de communication, et de décalage horaire. Le coût peut être inférieur, mais il faut tenir compte de ces autres facteurs.
Le choix du prestataire dépendra des besoins spécifiques du projet, de la qualité attendue, de la disponibilité, de la complexité et du budget. Il est important de peser les avantages et les inconvénients de chaque option avant de prendre une décision, car cela peut avoir un impact significatif sur le coût global du projet de réalité virtuelle.
c) Collaborateur externes
Un autre facteur qui peut impacter le budget de votre projet VR est l’appel à collaborateurs externet. Si votre projet implique l’appel à des collaborateurs extérieurs, tels que des experts ou des chercheurs, le coût decleur expertise doit être pris en compte.
Beaucoup d’entre eux sont experts dans leur domaine, mais en ce qui concerne la réalité virtuelle (VR), ils doivent encore s’approprier les contraintes et difficultés qui peuvent se présenter à leurs besoins.
A manière d’exemple, notre projet Dinoplagne a eu besoin de faire appel à des scientifiques pour la reconstitution précise des dinosaures. Il nous a fallu trouver un compromis entre la longueur des échanges et rigueur scientifique et les contraintes des casques VR, sinon, le projet aurai sorti du budget.
Conclusion
En résumé, le coût d’une expérience de réalité virtuelle dépend de divers facteurs, notamment la complexité de la conception, les aspects interactifs, la narration, les partenariats, la création de contenus, les équipements, la conception sonore, les tests et le support continu. Il est essentiel de prendre en considération ces éléments lors de l’évaluation du budget nécessaire pour votre projet de réalité virtuelle.
J’espère que ces informations sur les coûts à prévoir pour votre projet de réalité virtuelle vous ont été utiles. Il est essentiel de comprendre que les coûts sont approximatifs et s’ajusteront en fonction des besoins spécifiques de chaque client.
Forts de notre expérience dans le développement de plus de 200 projets en réalité virtuelle au cours des 11 dernières années (presque 12), nous considérons ces facteurs comme des normes standard.
Si une société propose des tarifs inférieurs (voir cet article) à nos préconisations, il convient de se méfier de la qualité du travail fourni. À l’inverse, des tarifs beaucoup plus élevés peuvent signifier qu’une entreprise cherche à réaliser un profit excessif.
Dans tous les cas, si vous envisagez de collaborer sur un projet de réalité virtuelle avec nous, n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir un devis personnalisé. Nous serions ravis de discuter de vos besoins et de vous proposer une solution sur mesure.